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Vélos
12.12.06
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Avant des bases courtes
Ses bases très courtes lui permettent de négocier des virages en lacet mieux que tout autre vélo 29er dont nous avons fait l’essai. En fait, l’arrière nous a vraiment surpris par sa stabilité sur les gros obstacles, ce qui n’est habituellement pas le cas des vélos à bases courtes.
Avant des bases courtes
Ses bases très courtes lui permettent de négocier des virages en lacet mieux que tout autre vélo 29er dont nous avons fait l’essai. En fait, l’arrière nous a vraiment surpris par sa stabilité sur les gros obstacles, ce qui n’est habituellement pas le cas des vélos à bases courtes.
Inspirant
Des grandes roues qui surfent les sentiers techniques | On passe souvent sous silence que l’apparition des vélos 29ers a été un soulagement pour les concepteurs de cadres et les cyclistes, trop longtemps obsédés par la longueur du débattement. On peut ne pas s’entendre sur la longueur maximale d’un débattement, mais un fait demeure : les grandes roues rendent le roulement plus fluide que les petites. Sur un vélo avec des roues de 29 pouces, on ressent moins les chocs. De plus, la sensation de contact avec le sol représente aux yeux de nombreux cyclistes un avantage sur les vélos à grand débattement.

Pilotage et maniabilité : faible débattement mais grande capacité en sentiers

L’Atlas de Devinci offre 110 mm de débattement arrière et 100 mm à l’avant. En matière de maniabilité en terrains accidentés, il se compare aisément à des vélos possédant 20, voire 30 mm de débattement supplémentaire. Le Split Pivot de Dave Weagle, la conception du cadre et le choix des pièces contribuent également à en faire un vélo de qualité. C’est une machine facile à manier, polyvalente à souhait, qui se situe à la jonction d’une bombe de vitesse XC et d’un véritable rouleau compresseur!

Si vous ne le saviez pas déjà, la conception du Split Pivot de Dave Weagle est basée sur l’axe de roue. Ce système maximise l’action de la suspension et l’adhérence en séparant les forces de pédalage et de freinage. Sur l’Atlas, il est jumelé à un ratio de suspension qui permet une grande sensibilité aux petits chocs. Par contre, pour assurer le maximum de performance, il faut régler l’amortisseur Fox RP2 avec précision. Il nous a fallu quelques essais avant d’arriver au bon réglage, la ligne étant mince entre peu ou trop de débattement.

Une fois bien ajusté, l’Atlas excelle en montée en raison de sa légèreté et de sa stabilité arrière. Le travail de l’axe de pivot concentrique et du bras oscillant permet des performances telles que vous oublierez que votre vélo est équipé d’une suspension. C’est si efficace que la fonction ProPedal devient quasiment inutile.

Avant de pousser plus loin notre analyse, nous voulons souligner un léger défaut de l’Atlas. Bien que la fourche et la bascule surbaissées gardent le centre de gravité bas et ajoute à la stabilité, l’arrière du vélo est trop actif. Conséquemment, en terrain accidenté, le jeu de pédalier peut toucher le sol dans les tournants. Dans des parties super abruptes et dans les virages, il nous est arrivé quelquefois d’accrocher nos pédales; ajouter de l’air à l’amortisseur n’est pas une option puisque cela éliminerait la sensibilité aux petits chocs.

Il nous a aussi fallu plusieurs essais et erreurs afin de régler la compression convenablement. Par contre, si vos sentiers locaux sont remplis de dénivellations abruptes ou de virages serrés, ça vaut la peine de réajuster l’amortisseur avec un kit de réduction de volume. En termes techniques, le kit s’appelle un AirSpring Volume Tuning Kit (kit pour le réglage du volume d’air) et coûte environ 25 $. Il rend la compression plus ferme à partir du milieu du débattement, l’empêchant d’atteindre le fond trop facilement. Habituellement, les distributeurs incluent gratuitement ce genre de kit si vous en faites la demande.

Malgré plusieurs arrêts pour régler le vélo lors de notre première sortie – ce que nous devions recommencer si un cycliste différent prenait le guidon – nous sommes rapidement tombés amoureux de l’Atlas peu importe le type de sentiers où nous nous trouvions. Ses bases très courtes lui permettent de négocier des virages en lacet mieux que tout autre vélo 29er dont nous avons fait l’essai. En fait, l’arrière nous a vraiment surpris par sa stabilité sur les gros obstacles, ce qui n’est habituellement pas le cas des vélos à bases courtes. De surcroît, la rigidité latérale du cadre est bien meilleure que celle des vélos 29er à double suspension que nous avons testés, que ce soit en accélération ou en terrains très accidentés.

L’Atlas est un vélo atypique. Ses bases courtes, sa sensation de contact direct avec le sol, sa rigidité latérale et son impressionnante stabilité vous font oublier que le vélo est équipé d’une suspension et de grandes roues. Vous oubliez jusqu’à ce que vous regardiez la suspension et que vous remarquiez que le joint torique (o-ring) est au bout de l'amortisseur. Ce n’est qu’à cet instant que vous vous rendez compte que vous êtes allés jusqu’à la fin du débattement de 110 mm à un moment de la journée.

La seule fois où vous le remarquez est quand la compression embarque à la sortie d’un virage et qu’une de vos pédales touche le sol. Rapidement toutefois, vous apprenez à lever les pédales dans ce genre de situation ou bien vous décidez de poser un kit de réduction de volume. C’est un léger compromis comparativement au gain de performance générale.

Cadre et équipement : géométrie innovatrice pour une sensation de 26er

Nous voulons également souligner d’autres traits de conception qui placent l’Atlas dans une classe à part. Grâce à son tube de selle courbé vers l’avant, le vélo peut être équipé de bases aux dimensions similaires à celles que l’on retrouve sur un 26er. Malgré cela, il y a un grand espace dégagement (mud drop) pour des gros pneus. Pour ce qui est de la taille du cadre, n’oubliez pas de considérer l’angle relâché (66 degrés) du tube de selle supérieur puisque la hauteur de selle change passablement la prise sur le guidon, qui est déjà plus longue que la moyenne. Nous avons aimé l’esthétique du cadre et surtout la hauteur d’enjambement dans les multiples virages techniques, et dans les longues descentes abruptes demandant de la maniabilité.

Les tubes horizontal et diagonal bénéficient d’un renforcement derrière le tube direction profilé. Celui-ci est très court, ce qui rend l’avant du vélo aussi bas que la plupart des vélos 26ers. Nous avons fait l’essai de l’Atlas avec une potence plate, un guidon de 27,5 po et un espaceur d’un pouce placé sous la potence, mais il peut se régler de multiples façons. On peut y installer un porte-gourde; l’enfilage des câbles n’est pas le plus esthétique, mais fait amplement l’affaire.

Juste au dessus des 12kg (27lb), c'est le 29er double suspension en aluminium le plus léger que nous avons essayé à présent.

Article paru originellement dans What! Mountain Bike Magazine.
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