L'analyse du Devinci Oslo par Momentum magazine | La compagnie Devinci s’est inspirée des meilleures villes cyclistes au monde pour les noms de sa gamme de vélos urbains. Si son objectif était d’offrir du confort urbain, elle peut dire mission accomplie.

Avant d’avoir la chance de rouler à Vancouver avec le Oslo, j’ai pu l’apprivoiser lors d’une randonnée à Saltspring Island en compagnie de 30 élèves de secondaire 1. Vous me direz que le moment était mal choisi pour lui donner sa première chance, mais en fait le Oslo a été à la hauteur en tous points. Grâce à sa transmission 27 vitesses et à son dérailleur arrière Shimano Deore, je n’ai aucune misère à affronter les nombreuses côtes menant au camping. De plus, la fourche en carbone et les poignées ergonomiques ont assuré mon confort sur les routes cahoteuses sans accotement que nous avons affrontées.

Son cadre en aluminium léger fait en sorte que le poids du vélo passe quasiment inaperçu et même avec des sacoches lourdes, il offre une bonne robustesse. Il est possible d’installer des freins à disque avec les moyeux Formula, mais les freins en V me semblaient tout à fait adéquats, même sous la pluie. En fait, ce qu’il y a de mieux avec le Oslo, c’est la tranquillité d’esprit qu’il offre au quotidien. Elle m’a permis de me concentrer sur les enfants et de m’assurer qu’ils avaient du plaisir.

En plus de posséder toutes les qualités d’un vélo de courte randonnée, le Oslo est paré d’une belle peinture bleue foncée, il possède une selle ATC personnalisée et offre une position verticale qui apporte une petite touche stylée parfaite pour Vancouver, une ville très branchée. Il ne manque qu’un support et des garde-boue pour faire du Oslo un véritable vélo urbain. Je le recommanderais à quiconque est à la recherche d’un vélo léger, confortable qui a du style.

Critique de Sandra Allen