À la fin de mon secondaire, quelques-uns de mes amis possédaient déjà un vélo de route. Ça m’a incité à utiliser l’argent reçu à la fin de mes études pour m’en procurer un. Pendant mes études en génie mécanique à l’Université Marquette, j’ai continué de rouler par amour pour le vélo. En fait, je me couchais tôt le vendredi soir pour me lever de bonne heure le samedi et aller rouler avec l’entraineur qui, je crois, était matinal.

Avec mon diplôme, j’envisageais d’enseigner à des enfants de Saint-Louis par l’entremise d’un programme offert par les Jésuites. Mais comme je commençais à gagner des courses, j’ai accepté d’être sous contrat pour Kenda Pro Cycling en 2010. Depuis, j’ai vécu à Tucson, à Park City, en Californie et à Milwaukee, même si j’essaie de passer le maximum de temps à Jackson dans le Wyoming où je m’entraîne, je dors sur des futons et des lits d’amis, en plus de participer à des courses.

À mes yeux, rouler à vélo est la partie la plus facile de ma vie cycliste professionnelle. Les fins de course que je préfère sont celles où le peloton se prépare au sprint final dans le dernier kilomètre et que le vainqueur réussit à devancer tout le monde par quelques mètres. J’apprécie chaque jour passé sur mon vélo.

J’ai très hâte à 2013 puisque je vais parfaire mes habiletés en contre-la-montre pour tenter d’améliorer ma 7e position obtenue aux championnats de contre-la-montre US Pro. Je vais aussi me concentrer à devenir un coureur de GC.