Jamais deux sans trois : Steve et Whistler | La semaine passée, Stevie Smith a encore une fois volé la vedette au Crankworx de Whistler. Il s’y était amené dans l’espoir de remporter une 3e victoire consécutive sur le parcours ultrarapide du Canadian Open DH.

Mais, sa quête avait bien mal commencé. En effet, au haut de la piste, Steve est entré en collision avec un arbre. Il est tombé de son vélo, mais, comme un champion, s’est relevé et a mis toute la gomme au grand plaisir des buveux de bière en bédaine réunis à Heckler’s Rock. Après avoir franchi la ligne d’arrivée, le natif de C.-B., stupéfait, a regardé le tableau du classement, puis s’est rendu compte que la foule était en délire et que, contre toute attente, il venait de remporter la victoire à Whistler, pour une troisième année consécutive.

Ce triomphe venait couronner 10 jours de succès au Crankworx pour l’équipe DGR Devinci. Plus tôt dans la semaine, Smith avait remporté les grands honneurs sur la piste super glissante du Air DH. Il avait devancé son plus proche rival par 1,77 seconde, grâce entre autres au nouveau Troy 650B.

« Le Troy 650B était “sur la coche”, a indiqué Smith. J’ai déjà brisé une couple de vélos et la plupart des all-mountain ne résistent pas à la pression que je mets, mais le Troy continuait à avancer comme si de rien n’était. »

Son coéquipier chez DGR, Nick Beer, s’est aussi très bien tiré d’affaire. Pilotant un prototype secret élaboré par Devinci, il a terminé en troisième position au Air DH, ce qui assurait DGR d’un doublé. Beer s’est également classé 5e au Canadian Open DH.

À la conclusion des 10 jours de compétition durant lesquels Pinkbike a baptisé Smith le « Dieu de la descente dans les 10 commandements de Heckler’s Rock »; où le nouveau Troy a fait beaucoup jaser, tout comme le nouveau prototype en cours de réalisation; Smith, un homme de peu de paroles, n’avait que ces mots en tête : « je suis tellement gonflé à bloc présentement! »

Le dernier à s’élancer, le héros local et le roi de la moustache bizarre; toutes les raisons sont bonnes pour aimer Stevie… et Whistler n’en manque surtout pas.